Quelle est la plus ancienne ville ou commune de France ?

Résolu
Utilisateur anonyme - 9 déc. 2010 à 19:11
 Łulu - 27 juil. 2017 à 10:38
par son patrimoine mis à jour ou par les documents connus.
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32 réponses

Utilisateur anonyme
13 déc. 2010 à 18:47
voici l'article qui denonme bezier comme la plus ancienne ville de france Découverte archéologique La plus vieille ville de France ? Ce n'était hier qu'une hypothèse jugée farfelue, c'est aujourd'hui une vérité scientifique reconnue par l'ensemble de la communauté archéologique : Béziers a bel et bien été fondée par des Grecs au VIe siècle avant notre ère. Baudoin Eschapasse Dans les caves de l'ancienne poste, située face à la mairie, Jean-Paul Wiegant n'a pu s'empêcher de creuser pour exhumer les fondations des maisons antiques qui bordent l'avenue Alphonse-Mas. Encombrés d'impressionnants tas de gravats, les sous-sols de la Mission archéologique de Béziers dévoilent ainsi les soubassements de plusieurs habitations : notamment les restes d'une villa gallo-romaine et le mur de ce qui fut peut-être l'un des temples bordant le forum, hier installé sous la place Gabriel-Peri. « Ces édifices datent du Ier siècle avant notre ère, mais la ville de Béziers est beaucoup plus ancienne », commente Jean-Paul Wiegant, qui vient d'achever une grande campagne de fouilles rue de la République. Campagne de fouilles dont les découvertes ont permis une datation plus précise de la fondation de la ville. « Nous savions déjà que les premiers habitants du plateau s'étaient probablement installés en surplomb de l'Orb, à l'âge du bronze [à partir de 1800 avant notre ère, NDLR], mais nous ne nous doutions pas qu'une agglomération existait là 600 ans avant Jésus-Christ », déclare Elian Gomez, qui a lui aussi exploré les dessous de l'artère qui court de la place de la Victoire aux halles de la place Pierre-Sémard. « La tradition archéologique voulait, jusque-là, que la ville eût été fondée par des Celtibères autour du IIIe siècle avant J.-C. », explique-t-il. Les deux hommes s'apprêtent à publier leurs conclusions, qui contredisent radicalement deux siècles d'orthodoxie historique. Près de dix-huit années d'enquête auront néanmoins été nécessaires pour y parvenir. Tout commence en 1985, avec le chantier de fouilles de la place de la Madeleine, sur l'emplacement de l'actuel parking souterrain. Alors que Christian Olive et Daniela Ugolini recherchent la trace de maisons ibéro-languedociennes, les deux scientifiques du Service régional d'archéologie découvrent avec stupéfaction une immense maison « qui ne cadrait pas du tout avec ce que nous nous attendions à trouver là », confie Daniela Ugolini, aujourd'hui chercheuse au CNRS, à Aix-en-Provence. « Nous aurions dû, en toute logique, exhumer les fondations de petites maisons, des poteries de terre cuite typiques de la péninsule ibérique et, éventuellement, des graffitis dans cette langue dérivée du punique et parlée à l'époque dans la région », explique-t-elle. Au lieu de quoi les deux chercheurs tombent sur une rue de 10 mètres de large, bordée par une belle villa de plus de 150 mètres carrés, construite autour d'une cour et présentant un vestibule, un mobilier attique et des tuiles typiques de la civilisation grecque. « Nous n'en avons pas cru nos yeux ! Nous avons même pensé, un moment, que nous nous étions complètement trompés dans nos interprétations », plaisante aujourd'hui l'archéologue d'origine italienne, spécialiste du pourtour méditerranéen. « Nous avons bien dû nous rendre à l'évidence, cependant, en découvrant des céramiques ioniennes. Cette maison était bel et bien grecque », complète Christian Olive. Des canalisations en plomb Longtemps, les tenants de l'histoire officielle prétendront qu'il s'agit d'une villa isolée d'un Grec exilé... Mais les sondages effectués rue Mairan, rue Guibal, sur les allées Paul-Riquet, place Jean-Jaurès et jusque dans le cloître de la cathédrale révéleront partout la même configuration souterraine. Il faudra cependant attendre les grands travaux de voirie de la rue de la République, l'an dernier, pour pouvoir étudier sur plus de 800 mètres les entrailles de la ville. « Ce qui est rarissime dans une ville médiévale, et donc protégée, comme Béziers », note Jean-Paul Wiegant. Commencées fin octobre 2002 aux abords du théâtre, les fouilles de dix mois vont permettre d'exhumer des trésors. Mieux que des pièces d'or : des bouts de canalisations en plomb, des tessons d'amphores et des fragments d'énormes réservoirs en terre cuite, nommés dolia par les Romains et pithos par les Grecs. Rien de bien spectaculaire aux yeux du public, qui préfère s'extasier sur une mosaïque du XIXe que sur des morceaux de terre cuite. Ce sont pourtant ces débris qui s'avéreront le plus parlants ! Car la technique de poterie de certains vases ou récipients ménagers [tournée et non modelée, NDLR], la texture de la pâte et les couleurs utilisées attestent indiscutablement leur origine. « Aujourd'hui, l'identité grecque de la ville ne fait plus aucun doute », assène Jean-Paul Wiegant. La cité antique n'a pas été fondée par des « indigènes », mais bel et bien par des colons venus d'Athènes, d'Ephèse ou de Sparte. Cette fondation hellénique n'est pas la moindre surprise des chercheurs. La taille de la cité les sidère aussi. « Occupant dès 600 avant J.-C. près de 10 hectares en centre-ville, Béziers fait en effet plus de 40 hectares dès - 500 », précise Daniela Ugolini. Un tiers plus grande que la cité phocéenne de l'époque ! « Et encore nous n'avons pas tout fouillé », ajoute Christian Olive. Plus grande et peut-être plus ancienne que Marseille. Une vraie révolution... Puisque l'on considère traditionnellement que les plus vieilles implantations hellénistiques en Europe occidentale, après l'Italie méridionale au VIIIe siècle avant J.-C., se trouvent à Marseille ou à Bessan-La-Monédière, pour la France, et Ampurias, pour l'Espagne. Sans doute demeure-t-il bien des mystères. On n'a ainsi pas encore retrouvé de nécropole, ni le port qui servait, sur l'Orb, de point de départ aux nombreuses flottilles de commerce qui apportaient le corail ou les amphores de vin qu'on a retrouvées en quantité dans les sous-sols. La plus grande énigme, aux yeux des chercheurs, demeure néanmoins la raison pour laquelle la ville se dépeupla brutalement au IIIe siècle avant notre ère. « Le déclin de la ville y est en effet très rapide. Il s'inscrit en ce sens dans un contexte général de dépeuplement de l'ensemble du Languedoc », constate Elian Gomez. Famine, guerre, épidémie, canicule ? Les scientifiques étudient aujourd'hui toutes les hypothèses. Sans trouver de réponse satisfaisante. Inoccupée pendant trois ou quatre générations, la ville ne revivra qu'en - 200 avec l'arrivée de peuplades gauloises surnommées les Longostalètes et dont on ne garde d'autres traces que quelques pièces de monnaie (visibles au musée du Biterrois). Pièces portant le nom de leurs rois : Bokios, Amitos, Bitonios... et le mot Betaratis (génitif grec de Betara, ancêtre de Béziers). Ultime sursaut d'hellénité avant que la septième légion, venue de Narbonne, romanise les Biterrois d'alors...
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Faut savoir...VI eme siècle AJC....dans le même document il y a une contradiction ...:. Puisque l'on considère traditionnellement que les plus vieilles implantations hellénistiques en Europe occidentale, après l'Italie méridionale au VIIIe siècle avant J.-C., se trouvent à Marseille ou à Bessan-La-Monédière
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Ce qui est basé sur des fouilles archéologique veut juste dire que chronologiquement on ne peut pas remonter plus loin (comme lucy). Cela ne veut en aucun cas dire que "Bézier" et la plus vieille ville de france. De plus sur quel critères nous basons nous? Prenons-nous en compte les frontière d'aujourd'hui ou de l'époque? Les fouilles archéologiques ne donnerons jamais rien car l'homme n'est qu'un colon qui ce rend toujours compte trop tard qu'il ne fallait pas tuer la poule aux oeufs "d'or". Pourquoi ?! Parce qu'il ne ce soucie jamais de savoir ou il met les pieds et si la civilisation précédente ne posséde pas quelque chose d'indispensable a l'humanité, exemple: l'humilité. De plus si on passe a chaque fois 2 siècle a étudier "une" civilisation (quelle soit greque, romaine ou autre), On passe a coté d'une centaine surement plus importante que ces vulgaires peuple de voleurs, de violeurs et de tueurs ( j'en passe). Rien que pour étudier les romains on a délaissé nos vrais origine(gauloise, celtes etc...) cachés juste en dessous et vu que le bois ce désagrège beaucoup plus vite que la pierre, on peut toujours chercher maintenant qu'il n'y a plus rien. Et pour finir, le jour ou on aura mis la terre en miette on pourra commencer a avancer nos "conclusions", donc arrêtez de polluer l'ésprit de gens avec vos soit disant trouvailles .Le monde tourne a l'envers, et tous ces habitants avec.
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dis donc les scorpions qui crache la haine ça s écrase sous la chaussure....
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