Votre avis sur Behren-lès-Forbach

Nathalie - 13 sept. 2004 à 00:00
 macaille - 23 oct. 2017 à 20:38
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J y suis né en 1957
J en suis parti ,que des commérages
Et des histoires de famille
J ai même travaillé à la mine
Corme un esclave
Adios
BEHREN as une histoire forte de belle chose a venir !!! on regarde toujours l'arbre qui cache la foret serait-ce voulu voila la question ??? mais dommage ce tirer dans les pattes et devenu sport national. Du temps de la mine de charbon on été tellement noir que l'on ne reconnaissait pas la nationalitée la il y avait égalité fraternité ... car c'était ton compagnon qui tenait ta vie entre tes mains et toi la sienne .. A MEDITER
J'ai du plaisir à lire tous ces témoignages. En les parcourant, me reviennent, les jardins ouvriers, les espaces verts parsemés de fleurs de pissenlit, le raccourci par la forêt pour descendre à Forbach, la chasse aux hannetons, les cerfs-volants en automne et bien sûr la luge en hiver. Et il avait le feu d'artifice du 1er janvier, ça pétaradait dans tous les sens.
Dans une journée, nos oreilles entendaient différentes langues ( sarde, sicilien, patois, algérien, polonais, marocain...), pour nous, elles étaient familières, c'était notre quotidien. J'ai vécu à Behren 20 ans, j'ai connu l'amitié, la solidarité. J'ai gardé un attachement profond à la cité, même s' ils ont coupé les arbres du bd Charlemagne, rasé la Tour et des blocs, à perdre mes repères, j'espère que c'est pour donner un avenir meilleur aux habitants. Mes voisins d'enfance sont partis. Lorsque Je reviens, trop rarement à mon goût, étrangement je reprends des forces et je me remémore le courage de nos pères, le dynamisme ambiant qui fleurissait à l'époque et qui a participé à notre bonheur. Et j'ai du plaisir à découvrir de nouveaux voisins, qui j'espère reconstruiront Behren.
Je suis émue de voir tous ces témoignages de personnes ayant vécu à BEHREN, en effet pour y avoir vécu entre 1960 et 1990, je peux dire que malgré sa population de nationalité et de culture différente, nous étions une grande famille, tout le monde se connaissait et se côtoyait. Il n'y avait aucune différence sociale puisque nous étions tous issu de l'immigration et enfants de mineurs. Malgré la pénibilité du travail de nos pères, nous étions heureux, nos mamans étaient pratiquement toutes mères au foyer, elles se rencontraient dehors avec les voisines, elles allaient étendre leur linge en bas du "bloc", comme on disait. Les enfants s'amusaient comme des fous, l'été comme l'hiver. Beaucoup de nos amis sont parti ainsi que moi depuis longtemps. Mes parents ont toujours vécu là-bas. Ma maman y vit toujours et papa y est enterré .lorsque je revient la voir, j'ai toujours la nostalgie de ce BEHREN qui n'existe plus. Mais je revois des gens et surtout quelques amis d'enfance avec beaucoup de plaisir, je ne les oublierais jamais, ainsi que mon enfance qui fut très heureuse à BEHREN
Degradation : Behren se dégrade. Ce que j'aime à Behren-lès-Forbach : Le parc. Ce que je n'aime pas à Behren-lès-Forbach : Le reste.
Si tu pars laisse une adresse : J'ai vecu 33 annees dans cette cite, elle me manque terriblement. Ce que j'aime à Behren-lès-Forbach : La simplicite des gens, la convivialite, et tous ces bons moments passes, toute la ville joue au foot, les parties de cache cache interminable, la glace de sabatini ou interligie au choix, des petits bohneurs simple et j'en passe. Ce que je n'aime pas à Behren-lès-Forbach : Les prejugés, et le manque d'activite.
Behren : J'y suis né, Behren est un exemple de tolérance et de créativité entre personnes venus de divers horizons pour faire prospérer leurs familles et leur ville. Ce que j'aime à Behren-lès-Forbach : J'aime les images et les bruits de ma cité qui font remonter des tonnes de souvenirs. Je suis un privilégié avec des souvenirs d"enfants qui ont un valeur inestimable. De la musique enchanté des marchands de glaces en passant pas les sport d'hiver pratiqué à petit prix sur la descente du parc de la rue des vergers que de bons moments qui ont bercé notre jeunesse. Qui ne se souvient pas des bonbons à 1ct du boulanger "Léo" ou des panier de bondons de mm Moreau "fournisseuse officiel" de nos affaires d'école. Chaque jour la rue nous proposait de nouveaux amis et de nouveaux jeux. Nous étions stimulé par la créativité débordante de la population cosmopolite de notre cité. Echange et respect étaient les valeurs commune de cette cité. Ce que je n'aime pas à Behren-lès-Forbach : Aujourd'hui je revois toujours avec autant de plaisirs le panneau d'entrée de behren (malheureusement c'est de plus en plus rare, vie professionnel oblige) mais j'ai bien du mal à reprendre mes repères dans ma ville peuplé de retraités méritants à qui la mine n'a réservée qu'un triste sort puisque coincé entre les maladie professionnels et la recrudescence d'une nouvelle sorte de Zombie qui fait l'apparition dans nos rues rendent difficile le repos que l'on doit à nos vieux. En effet ces jeunes issue de la problématique des pertes d'emplois provoqué par la fermeture des mines et n'ayant pour autres repère que ce qui nous vient de plus mauvais des usa, ces jeunes parasitent la vie de nos bien aimés behrenois. Rodéos de voitures, personnes âgées agressées, chiens dangereux sans muselières, réunions de jeunes à l'allure de zombies n'émettant que de mauvais signes sur l'état de santé de notre cité. Nous ne sommes pas en banlieue Parisienne ou à New york ! Nos anciens ont donnés 200 % de leurs potentiel lorsqu'il arrachaient le charbon qui donnait chaleur et paix à tous les foyers. Une cité qui fut si colorées lorsque le travail donnait du pouvoir aux pères de famille et de l'espoir aux enfants.
Souvenirs : C'est vrai que pour une personne qui n'a pas d'attaches à Behren, la première impression, quand on rentre dans la cité, c'est de se dire que "c'est craignos". Mais pour une personne qui y a grandit, rien de tel que le retour vers la maison. Peu importe les blocs et le climat, on retrouve cette ambiance particulière d'espoir et de joie. Ce que j'aime à Behren-lès-Forbach : Ma grand-mère qui descendait sa chaise devant le bloc en début de soirée. Au fur et à mesure, les voisines suivaient avec leurs chaises et les jeunes jouaient à côté de l'ancienne génération. Du pur bonheur, l'insouciance. Ma grand-mère, d'origine italienne qui donnait du pain à sa voisine du dessus d'origine algérienne : la solidarité. La plus grande fille de la voisine qui s'occupait de moi en même temps que de sa petite soeur qui était ma meilleure copine... Un cocon de sécurité. Il ne pouvait ABSOLUMENT RIEN M'ARRIVER avec mes oncles et mes voisins. L'un pouvait compter sur l'autre pour toutes les choses de la vie courante : du pain, un peu de monnaie, de la sauce tomate, du temps, une conversation, des idées, de la distraction. Même regarder par la fenêtre de son appart. Etait une distraction... Ce que je n'aime pas à Behren-lès-Forbach : Je n'y habites plus depuis 16 ans, mes grands-parents sont morts. Quand je vais à Behren, c'est au cimetière. Je n'aime pas l'opinion que les autres ont de Behren. Parfois, ils prononcent son nom à la Lorraine : Beereene ! Pour moi, Behren aura toujours 2 accents !!! Une tolérance qui a disparu de tous les côtés et dans toutes les origines. Dommage.
40 ans déjà : Behren est réparti en 3 zones, la cité (divisé en 3), le village et les lotissements. La cité compte 3 accès carrossables dont 1 condamné (RD dangereuse), le village en compte 5. Ce que j'aime à Behren-lès-Forbach : Cosmopolite et de population ouvrière, plus de 10 000 âmes y vivent, un nombre astronomique de réussite individuelle, un gâchis collectif.
Behren, une ville multiculturelle : On doit plus tendre vers une identité interculturelle constructive et non destructive. Une cité que j'aime avec ses côtés positifs et négatifs. C'est l'ère du temps qui le veut  mais on peut maîtriser nos échanges vers une solidarité et une compréhension de l'autre. Ce que j'aime à Behren-lès-Forbach : J'aime sa mentalité et son intégrité morale. On a besoin de se soutenir mutuellement que de se tirailler sur les pattes, d'accepter l'autre et de comprendre l'origine de son malaise (référence aux émeutes), il faut aller chercher en profondeur et ne pas rester sur des préjugés. Ce que je n'aime pas à Behren-lès-Forbach : J'invite les personnes à poser une réflexion intelligente que de s'arrêter sur des préjugés, des stigmates qui ne feront qu'alimenter une pseudo insécurité.
S'investir pour Behren : Behren est une ville exceptionnelle avec sa population qui est une "sorte de famille nombreuse". Lorsqu'il y a mariage tout le monde est en fête, et malheureusement après un deuil les gens se réconfortent et s'aident comme nulle part ailleurs ! Ce que j'aime à Behren-lès-Forbach : Bravo aux gens qui ont fait Behren et tan pis aux personnes envieuses et qui ne connaîtrons jamais ce qu'est vivre ou avoir vécu à Behren. Il faut continuer à aider les gens et à rire des bêtises des jeunes ! Ce que je n'aime pas à Behren-lès-Forbach : Le manque d'activité : cinéma, médiathèque, centre culturel.
Une ville mal prise en main : C'est une ville où le potentiel est inestimable et très mal utilisé, elle est loin d'être comparable avec les banlieues  parisiennes. Il suffit d'un fait pour  qu'on la compare au bronx. Ce que j'aime à Behren-lès-Forbach : Le dialogue facile, le respect de certains jeunes lorsqu'on va à leur contact. Ce que je n'aime pas à Behren-lès-Forbach : Les préjugés, le racisme inter communautaire, la négligence d'éducation sportive scolaire associative.
Nostalgie : J'ai 57 ans, j'y ai vécue de 1961 à 1972. Après je suis partie à Nancy, maintenant j'habite les Vosges Ce que j'aime à Behren-lès-Forbach : Je vais y voir mes parents qui ont 80 ans, tout a bien changé, et je pense qu'il y existent encore des gens biens. Ce que je n'aime pas à Behren-lès-Forbach : La mentalité a beaucoup changé, certains jeunes ne respectent plus rien, mon père s'est fait abîmer la voiture plusieurs fois mais j'y reviens quand même avec joie pour rendre visite à mes parents.
Insécurité : Je suis née à Behren, et je constate que depuis quelques années il n'y a plus la joie de vivre dans la cité. Plus de loisir, plus de sport, plus aucune activité. Les jeunes n'ont plus rien et donc certains vont chercher ce qu'ils veulent exercer, à l'extérieur de notre ville, et les autres, longe les rues à essayer de trouver une occupation. Dommage pour cette ville qui était si vivante il y a quelques temps.
Behren pas pour moi : A chaque fois que je suis allé là-bas, ça s'est fini par des problèmes. La drogue et la délinquance y règnent en maître. Il faut des caméras. Ce que j'aime à Behren-lès-Forbach : J'aime que la ville soit entourée de champs et qu'il y ait des magasins à proximité. Ce que je n'aime pas à Behren-lès-Forbach : Je n'y vais que par obligation.
Behren c'est ma ville d'enfance : Un salut de Marseille où je vis maintenant mais Behren reste ma cité de c?ur, trop de bons souvenirs. Ce que j'aime à Behren-lès-Forbach : La mentalité est bonne. Ce que je n'aime pas à Behren-lès-Forbach : Le climat.
Behren : Behren, ville dortoir issue de l'époque houillère et qui de part sa multitude raciale en fait une ville différente des autres, mais ou les inégalités se creusent de plus en plus.
Ma cité va craquer ! : Il faut arrêter de parler de Behren comme d'une ville où il fait bon vivre ! Ce n'est plus la cité d'il y a 10 ans. ce n'est pas en se voilant la face que les choses vont s'arranger. Ce que j'aime à Behren-lès-Forbach : Le cadre y est agréable, la cité est entourée de champs et il y a beaucoup d'espaces verts. De plus, la rénovation des façades d'immeubles donne un petit coup de "jeune" à notre bonne vieille cité minière ! Ce que je n'aime pas à Behren-lès-Forbach : C'est l'incivilité de certaines personnes qui brûlent, cassent et roulent sur les trottoirs ou font des rodéos dans la cité, ne respectant rien ni personne.
Mon avis sur Behren les Forbach : J'y suis né et j'y vie depuis 38 ans, je trouve que c'est une ville où l'on se sent bien et tout est à proximité, il faut côtoyer sa population variée pour vraiment voir la chaleur des habitants. Une ville qui demain sera enviée par beaucoup, attention place limitée. Ce que j'aime à Behren-lès-Forbach : Sa population qui est restée la même depuis sa création, et voir que la génération suivante y est restée. Ce que je n'aime pas à Behren-lès-Forbach : Les caméras de surveillance vue par l'étranger comme un "ça doit être une ville chaude ici".
C'est une ville où l'on se sent chez soi mais c'est vrai qu'elle n'est pas si agréable au niveau des habitats et de la sécurité;
Je vis dans cette ville depuis 17ans et je m'y sens bien !