Votre avis sur Orléans

Problème culturel : Je ne suis pas originaire d?Orléans, mais de sa région. J?ai fait mes études à La Source et j?habite actuellement sur Saran. Oui les Orléanais sont froids, oui les Orléanais ne sont pas très accueillants. Quand vous achetez quelque chose chez un commerçant, on dirait qu?il n?a pas envie de vous le vendre, quand vous croisez un regard dans la rue, la personne baisse aussitôt la tête, quand vous faîtes la queue quelque part, n?espérer pas nouer une conversation. Eh bien non. J?ai aidé un ami à déménager à Nantes. Quand on fait le plein d?essence, on a bavardé avec un type, quand on s?est acheté une pizza à minuit, on s?est tapé la discute avec les vendeurs, et quand on croise un ou une inconnue dans la rue et qu?on lui lance un sourire, la personne vous le renvoie ! Elle ne vous regarde pas comme si vous étiez un extraterrestre? Bien entendu, ce n?est pas génétique, c?est culturel ! Eh oui, les gens de Nantes ne sont pas les mêmes que ceux de Lille ou de Marseille. Je sais que ceux qui possèdent des ?illères idéologiques vont trouver cette remarque étonnante, que dis-je, réactionnaire ! Je m?en fous? Peut-être que les mentalités vont évoluer mais ce n'est pas gagné, Orléans est en grande partie une cité dortoir et l?université, qui pourrait animer un peu le c?ur de la ville est excentrée (contrairement à Tours par exemple). Gardons espoir...

Ohohohoho du calme : Cela fait un mois que je suis sur Orléans. Pas si terrible que ça, ville sympa, dynamique. Les gens sont souriants, y en a même qui discutent... non pour l'instant, je suis content mais certains diront qu'un mois c"est trop court pour ce faire une idée. Tant pis pour eux... Ce que j'aime à Orléans : Pour l'instant tout, la diversité des restos, l'accès à la culture, l'ambiance des quartiers. Ce que je n'aime pas à Orléans : L'absence de la mer...

Deux ans là-bas... : Qu'il y ait beaucoup d'avis négatifs sur Orléans, on ne peut rien y faire, on ne peut pas non plus les négliger vu leur quasi unanimité. Concernant la banlieue d'Orléans, il est vrai que certaines villes alentour sont riches et sûres mais, ayant vécu à la Source, j'invite quiconque à se balader après 21h dans les rues du quartier pour tester l'ambiance qui y règne, on vous épie du bout de la rue, les gens sortent tous en bande, je me suis déjà fait accosté plusieurs fois et ça c'est toujours terminé par la fuite en courant. L'insécurité est une composante importante à Orléans puisque le maire a pris l'initiative contestée de vidéo-surveiller les rues de la ville ! Pour répondre à un précédant intervenant, baladez-vous un peu plus au sud, et pas à 13h bien entendu... Aussi, la campagne autour n'a selon moi rien d'extraordinaire, sans être pour autant vilaine en soi. La Loire et le canal d'Orléans sont bien les plus belles attractions. La Sologne, souvent citée dans les commentaires, n'est pas l'apanage d'Orléans ni du Loiret, et le Cher et le Loir-et-Cher s'en partage la plus grande partie. Economiquement, il est vrai qu'Orléans est très active puisque située en centre-France et donc idéalement placée pour les transporteurs et les entreprises nationales ou internationales. Mais c'est aussi dû probablement à la proximité avec Paris, ce qui n'est pas un avantage sur tous les points : la mentalité parisienne se remarque de plus en plus, leur conduite sur les routes et sur les trottoirs aussi, Orléans ou la "ville-dortoir". Pour Eric, récent Orléanais : très content que vous soyez satisfait de la ville, vivre à Orléans n'a rien d'un calvaire en soi, je pense que tous les avis négatifs énoncés l'on tous été en comparaison avec d'autres villes. Et il est vrai que par rapport à ses voisines ligériennes... il y a du pain sur la planche. Ce que j'aime à Orléans : Si l'on retire tout ce que d'autres villes de même taille ont aussi... eh bien pas grand chose finalement. Le joli tramway, la propreté des rues, la fête de la Loire. Ce que je n'aime pas à Orléans : Toujours en comparaison avec d'autres cités : le vide architectural, le chauvinisme Orléanais (c'est compréhensible, ils sont souvent débordés de critiques, il faut bien compenser).

La problématique orléanaise : Pour répondre à Alex, au dernier recensement, le tiers des orléanais habitaient en zone sensible (chiffres publiés dans l'express) et Orléans était extrêmement mal classée au niveau de la délinquance. Maintenant, pour le ressenti, tout dépend de son parcours personnel. C'est sûr que pour quelqu'un qui vient du 93, Orléans va sembler paradisiaque, pour celui qui habite l'hyper-centre ou Olivet, ça passe bien aussi (mais c'est une petite minorité d'habitants qui résident là). Pour quelqu'un qui provient d'une ville disons plus provinciale, dans une région à forte identité, Orléans va paraître difficile à vivre de par sa torpeur (mis à part l'hyper centre ville, mais je le répète, cet hyper centre, c'est 30 000 résidents sur les 300 000 de l'agglomération), la difficulté de s'y intégrer, la petite délinquance omniprésente et cette sensation quotidienne de ressentir l'omniprésence de Paris, à guère plus de 100 km il est vrai et une ville qui se vide de ses habitants le week-end (comme en région parisienne, beaucoup de gens partent presque tous les week-ends).

Pourquoi tant de haine ? : Je ne peux pas être objectif avec ma ville de naissance. Pourtant, je trouve incroyablement injuste le procès que l'on fait à Orléans et aux orléanais. A la ville, d'abord : il ne faut pas oublier qu'elle a été martyrisée pendant la dernière guerre. Pour avoir une idée de ce qu'elle fut, il faut aller admirer Meung sur loire, Beaucency ou Blois, qui ont été moins pilonnées. Gien a été entièrement détruite, mais les fameuses façades des maisons de bord de Loire ont été entièrement refaites. Venons-en aux orléanais... Je dois bien avouer que je n'ai pas tout lu les commentaires sur ce fil, mais les reproches sur les orléanais je les connais : les chiens d'Orléans, etc. On a oublié l'origine de l'expression, et on la sort à toutes les occasions, pour mieux oublier qu'Orléans a toujours été un carrefour accueillant (au niveau de l'emploi), de par sa situation géographique et économique. Faisant partie du centre de la France et située sur des grands axes de communication, on n'y trouve, bien sûr, plus de cette tradition de terroir authentique si à la mode depuis au moins 30 ans, pour cause de brassage énergique de la population. Ce terroir on ne le trouve que dans des régions plus farouche, de climat ou d'accès, souvent pauvres, toujours excentrées, où l'étranger n'est pas toujours, et loin s'en faut, le bienvenu. Petit fils de paysan, je connais leur méfiance, et je ne parle pas que des paysans des bords de Loire. Je suis (autre tare) fonctionnaire : le modèle type du nomade professionnel, du moins à une certaine époque. En tant que tel, j'ai vu nombre de Bretons, Berrichons, Auvergnats, et j'en passe, parvenir à s'arracher de Paris si proche, pour retrouver un peu de nature aux abords de la Loire si chère au coeur de nos pas vraiment regrettés rois de France, et grossir, de fait, le nombre d'orléanais. C'est là que la chanson commence : Ah, les orléanais... Et c'est là que je leur dis : reconnaissez que la région vous offre un emploi, contrairement à votre région d'origine, et cessez votre schizophrénie. Les Orléanais c'est vous. Si vous trouvez Orléans trop ceci ou pas assez cela, bougez-vous. La ville a besoin de vous... Pour les reproches que j'ai lu ici, ou entendu ailleurs, sur la ville, pour avoir aussi vécu ailleurs qu'à Orléans et en tant que cycliste au long cours (cette espèce de touriste qui prend le temps de pénétrer au coeur du pays ou de la région traversée), je crois pouvoir dire qu'Orléans est bien le reflet de ce qu'on trouve partout en France. Mais en tant que ville moyenne, elle intègre sans doute plus "d'étrangers" que d'autres villes de même importance. Je pense, bien sûr, à Tours. Certainement plus attrayante. Mais ça ne retire rien au charme de l'Orléanais. Quant à la sécurité... Pour avoir vécu, à différentes périodes de ma vie, à La Source, je me permets de dire que la plus grande part d'insécurité, c'est dans la tête. Et j'ai des enfants. Que je n'ai pas emmené en fourgon blindé à l'école. Et qui ont eu un mention "très bien" au bac. Sortant de zep dans un quartier dangereux, c'est pas trop mal ? En conclusion : Orléans est froide, je crois ce que dit la majorité. Mais Orléans est ce qu'on en fait. Soyons honnêtes. Ce que j'aime à Orléans : Sa situation centrale, son climat qui nous épargne de ces grandes catastrophes saisonnières, son bassin d'emploi longtemps protégé, sa taille modeste qui nous fait passer du centre ville à la pleine nature en quelques minutes, et cette splendeur de Loire en toutes saisons. Ce que je n'aime pas à Orléans : Place d'Arc, la municipalité actuelle, les fausses pistes cyclables (comme partout).