Les hors pistes
Résolu
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11 réponses
En 1999, le sauvetage de trois randonneurs dans le massif de la Vanoise (Savoie) avait coûté 300 000 francs (45 734 euros) à la commune de Pralognan. Autrement dit les habitants qui n'avaient rien demandé.
Depuis la loi de 2002, les communes peuvent exiger des secourus ou de leurs ayants droit une participation aux frais. (une participation, pas le remboursement total)
Mais cette disposition qui s'applique surtout sur les domaines skiables.
En dehors de ce périmètre en effet, les secours sont effectués par les gendarmes, pompiers et les CRS.
Car « les citoyens français payent déjà le secours avec leurs impôts » rappelle Patrick Claquin, pilote et chef de la base hélicoptère de la Sécurité Civile de Pau.
Seulement voilà… à 2 500 € l'heure de vol d'un EC145, certains rallument régulièrement la polémique du coût du secours aérien en montagne et s'appuient désormais sur l'exemple des Suisses et des Catalans, qui ont décidé demain l'an dernier de facturer ces opérations.
C'est un « mauvais procès » répondent unanimes les secouristes. Ils ne notent pas d'abus et soulignent qu'il vaut mieux redescendre « une personne fatiguée qu'un mort, ou une personne handicapée à vie dont le coût sera autrement plus lourd pour la société ».
De fait, les professionnels constatent un effet pervers de cette mesure dans les Pyrénées espagnoles. Certaines personnes en difficulté, « s'interrogeant sur le coût de l'hélicoptère, attendent le point de non-retour pour appeler les secours, augmentant aussi le danger pour les secouristes ».
Pourquoi ne pas facturer ne serait ce qu'une heure de vol EC145 à certains inconscients?
la montagne a ses limites, et sait se faire entendre, la nature reprend ses droits, et avec le rechauffement climatique cela ne va pas s'arranger (helas beaucoup de guide de haute montagne plus que qualifier on peris et ils connaisser leur boulot, alors les petits guignoles qui veulent ce la jouer, desoler mais ça me passe au dessus, et comme dise d'autre (copains) il n'y a pas que en hors piste qu'il y a des inconcients
cest hors piste a partir du moment où c'est la premiere fois que quelqu'un "ouvre" la piste en qlsorte; apres quand cest "balise" vous netes plus considere hors-piste pourtant les risques restent un peu les mêmes;
etre remunéré pour l'ouverture d'une piste "extreme" a ce moment là faire cela dans un cadre;
sachant qu'il y a des risques d'y rester...
Skier sur une piste "vierge" ce n'est pas du hors piste si la piste est ouverte .Ceci étant trouver une piste vierge est pratiquement impossible aujourd'hui,en général elles sont damées la nuit ,ce qui explique que les fanas de poudre aillent la chercher plus loin .Mais c'est vrai qu'il y a des fous sur la neige ,comme sur les routes :ils prennent des risques pour eux ,mais également pour les autres ,que ce soit pour les sauveteurs ou pour les autres skieurs dans le cas de déclenchement d'avalanches .Parmi les solutions envisageables :
_ laisser des pistes non damées .De toutes façons ce serait beaucoup moins dangereux de skier sur des pistes bosselées que sur des boulevards où les gens skient au dessus de leurs capacités en termes de vitesse (ce serait aussi moins ennuyeux que de savonner ,à longueur de journée,des pistes toutes lisses et sans intérêts)
_laisser les gens skier en hors piste quand il n'y a pas de risques d'avalanches ,mais faire payer les secours en cas d'accident (si vous avez une entorse sur une piste ouverte vous, ou votre assurance,payerez les secours ;mais si un irresponsable a un accident hors piste ,induisant des frais énormes de secours en hélicoptère ,il ne payera pas les coûts réels parce que les secours en montagne sont traditionnellement à la charge de la communauté
_sanctionner par des amandes les gens qui ne respectent pas les interdictions en cas de risque d'avalanches et qui font courir des risques aux autres skieurs et éventuellement aux sauveteurs si il y a un problème .
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pour moi ce sont comme les fous du volant des assassins .aucun respect des lois ,et des gens .ils devraient se sentir heureux de pouvoir profiter de la neige en tant que plaisir ; beaucoup n ont pas les moyens de pratiquer .A moi çà ne m arrivera pas,disent ils ;Hélas ils ne sont pas toujours là pour regretter leur égoisme.......apres c est trop tard et ce sont les parents et amis qui pleurent
le problème est identique pour les "navigateurs du dimanche" qui sortent en mer alors que les anciens leurs disent "hummm....la mer n'est pas belle, les vents sont défavorables, le ciel est menaçant, il vaut mieux ne pas sortir", ou ceux qui vont à la pêche à pieds à des endroits particulièrement dangereux sans se soucier des heures de marées.
quelques heures plus tard, on voit sortir la vedette de la SNSM (société nationale de sauvetage en mer) avec un équipage de volontaires qui vont prendre des risques pour les sauver.
Et oui des inconscients persistent a faire du hors piste alors que des dangers d'avalanche sont signalés pourtant certains sont des skieurs confirmés...!!!!!le gout du risque sans doute.....les sauvetages ont un coût elevé en effet.....des gens luttent pour survivre et d'autres jouent avec leur vie on y peut rien helas......
Bonjour,
Merci d'avoir donné suite à mon message mais pour moi le hors piste c'est aller chercher les ennuis, passer outre les interdits, chercher des "frissons" sur un manteau neigeux non SECURISE, pourquoi créer des pistes de diverses difficultés dans ce cas? ces skieurs savent que ce qu'ils risquent d'aller dans des domaines non autorisés pourquoi les braver? pour se prouver qu'ils sont meilleurs que les autres!!!! Je me doute que c'est tentant mais à quel prix bien souvent, en réfléchissant plus loin que le bout de leur nez ces irresponsables ne se laisseraient pas entraîner dans des situations à hauts risques. Ce ne sont pas les skieurs qui ouvrent les pistes, il y a des techniciens pour cela, mais tant que les mentalités ne changeront pas il y aura toujours des incorruptibles et des enfants privés de leur père, famille en deuil etc....Je ne suis pas moraliste mais cela dépasse toute compréhension. Nous n'y sommes pas encore, mais Joyeux Noël.
Michel "24"
A Catherine Adam
C'est vrai il y a une différence entre le ski de rando et le ski hors piste .Il faudrait aussi citer le free ride et la randonnée nordique ,qui est au ski de fond ce que le ski de rando est au ski alpin .Le free ride est certainement le plus dangereux ,mais c'est une affaire de pro .
Quelle que soit la discipline ,il y a des risques ,le tout c'est que ceux qui pratiquent ces activités assument totalement les risques :c'est le cas des free rider :c'est leur métier .C'est rarement le cas des skieurs hors piste ,mais ce n'est pas toujours le cas non plus des skieurs de rando ."De mon temps" le ski de rando ne se pratiquait qu'au printemps (on parlait d'ailleurs de ski de printemps) du mois d'Avril à fin juin .On attendait que le manteau neigeux soit stabilisé :on partait à 3 ou 4 heures du matin ,on arrivait au sommet avec le soleil ,et on était redescendu bien avant midi et le départ éventuel des avalanches .Il n'y avait pas de téléphone portable ,d'arva ,ou d'hélicoptère :on ne pouvait compter que sur nous ,ce qui rendait responsable .Il y avait autant ,si ce n'est plus ,de skieurs de rando ,mais il y avait beaucoup moins d'accidents mortels .Aujourd'hui certains font de la rando n'importe quand ou n'importe où ,en se disant qu'il aura toujours un hélicoptère (payé par le contribuable) pour venir les tirer d'affaire si ils ont un problème .Si certains veulent satisfaire des passions alors qu'ils n'ont pas les moyens physiques ou les connaissances pour le faire avec le minimum de risques ,qu'ils le fassent ,mais qu'ils en assument ensuite les conséquences ,en particulier financières ,sans mettre à contribution la collectivité .
Je n'ai pas voulu mettre tous les skieurs de rando dans le même sac ,ou alors il faut que je m'y mette aussi .Mais je maintiens qu'il existe des irresponsables ,aussi parmi les randonneurs ,même si c'est une faible minorité.Je pense qu'il y avait autant ,si ce n'est plus de randonneurs en ski de montagne il y a 20 ou 30 ans qu'aujourd'hui :les sports de neige connaissent plutôt un déclin et les gens se répartissent dans un plus grand nombre de disciplines.Par contre il y avait moins d'accidents graves à l'époque,c'est un fait qui n'a rien à voir avec la couverture médiatique .
Il y aune évolution des mentalités ,qui n'est pas spécifique au ski ,mais qui va dans le sens d'une prise de risque en comptant sur la communauté pour être sorti d'affaire ,donc dans le sens d'une déresponsabilisation;Encore une fois ce n'est qu'une minorité mais ça existe ,même dans les activités de montagne .
En ce qui concerne l'investissement