Retour en France après plusieurs années à l'étranger
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Bonjour,
Pour ma part j'ai suivi mon conjoint au Québec. Et nous nous sommes séparés là bas à cause des "fameuses différences culturelles" et du temps d'adaptaion très différent entre homme et femme. On était ensemble depuis 9 ans (ça arrive à 90% des couples sans enfant) même avec tout l'amour du monde.
Je n'est pas aimé le Québec, j'ai eu énormément de mal avec cette culture, ce climat et ces façons de faire.
Cependant, 8 mois après ma séparation, je me pose la fameuse question: dois-je retourner en France (et en plus seule cette fois)?
La vie en France est plus riche, pour ma part, où j'habitais dans le sud ouest (1h pour allé dans les montagnes, 1h30 pour aller à la mer et 2h30 pour l'océan). Une culture et une histoire riche à prix abordable (contrairement au Québec où la vie est 1/3 plus cher).
Cependant, les obstacles du retours me freinent et j'ai un bon travail ici. La culture je m'y suis faites après 3 ans. Et un autre point je me sens, c'est vrai, plus en sécurité au Québec qu'en France. Le climat reste vraiment rude, aujourd'hui 19 avril, il faut 2 degrès et on annonce 25 cm de neige pour demain, il faut un moral d'enfer.
Un autre point se pose aussi dans mon cas, à 28 ans refaire sa vie dans un pays étranger en étant une femme...
Pour ma part j'ai suivi mon conjoint au Québec. Et nous nous sommes séparés là bas à cause des "fameuses différences culturelles" et du temps d'adaptaion très différent entre homme et femme. On était ensemble depuis 9 ans (ça arrive à 90% des couples sans enfant) même avec tout l'amour du monde.
Je n'est pas aimé le Québec, j'ai eu énormément de mal avec cette culture, ce climat et ces façons de faire.
Cependant, 8 mois après ma séparation, je me pose la fameuse question: dois-je retourner en France (et en plus seule cette fois)?
La vie en France est plus riche, pour ma part, où j'habitais dans le sud ouest (1h pour allé dans les montagnes, 1h30 pour aller à la mer et 2h30 pour l'océan). Une culture et une histoire riche à prix abordable (contrairement au Québec où la vie est 1/3 plus cher).
Cependant, les obstacles du retours me freinent et j'ai un bon travail ici. La culture je m'y suis faites après 3 ans. Et un autre point je me sens, c'est vrai, plus en sécurité au Québec qu'en France. Le climat reste vraiment rude, aujourd'hui 19 avril, il faut 2 degrès et on annonce 25 cm de neige pour demain, il faut un moral d'enfer.
Un autre point se pose aussi dans mon cas, à 28 ans refaire sa vie dans un pays étranger en étant une femme...
Je suis en pleine preparation dans ma tete pour un retour en France (mi 2013) apres 2ans et demi passe en Thailande, et vous confirmez tout ce que j'ai pu lire un peu partout: l'adaptation risque d'etre tres difficile. Je prevois rentrer parce que pour ma famille l'eloignement est difficile sachant que ce n'est pas le cas pour moi. De plus, mon amie a du mal a trouver un travail fixe et dans son domaine
Est ce que des personnes ont ete dans ma situation (retour pour la famille)? Regrettez-vous votre decision de retour vers la France?
Dans tous les cas, je vais donc reflechir a 2 fois avant de prendre ma decision finale...
Merci,
Est ce que des personnes ont ete dans ma situation (retour pour la famille)? Regrettez-vous votre decision de retour vers la France?
Dans tous les cas, je vais donc reflechir a 2 fois avant de prendre ma decision finale...
Merci,
franck71
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samedi 13 avril 2013
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13 avril 2013
13 avril 2013 à 00:30
13 avril 2013 à 00:30
Salut à tous et à toutes,
Après avoir lu tous ces commentaires, ça prend un moment avant de se remettre les idées en place... Je suis franco-canadien et le retour pour la france est programmé pour le mois de juin. C'est curieux... Je suis d'accord avec tous les commentaires.
Je me sens tellement québécois, que mon retour sera très certainement une nouvelle immigration. Évidemment je crains moi aussi la mentalité étroite du marché du travail en France, ici c'est finalement assez simple, on vous fait confiance et on vous donne une chance, à vous de faire vos preuves. En revanche, c'est deux semaines de vacances par an, trois au bout de cinq années et si vous perdez votre emploi faut repartir de zéro. Le salaire minimum est imposé, et pour ce qui est du coût de la vie, s'il faisait bien mon affaire voilà cinq ans à mon arrivée, j'ai bien changé d'avis depuis. Quand je compare mes frais de commandes à celle de mes parents, je grince des dents. La qualité des produits c'est pas vraiment ça. Un exemple un peu bête mais de la vraie vie: les biscuits. Franchement ils coûtent les yeux de la tête et sont quelconques. Le permis de conduire qu'on doit payer tous les ans, l'immatriculation du véhicule idem (une année j'ai eu un retard d'une semaine, la police qui est partout m'a arrêté: 400 dollars!), les soins/santé j'en parle pas. Des pneus d'hiver, d'été... Par contre trouver un logement est assez simple si votre crédit est bon (votre état financier) mais les ossatures en bois avec plaque de gypse(Ba13 français) c'est de la mer... On vit avec ses voisins. Ici la mode est au home cinema je vous dit pas les guerres que j'ai mené. Ils y ont goûté au maudit français. L'accès à la propriété est simple aussi, là encore un bon crédit et une stabilité professionnelle de six mois vous ouvrent des perspectives. Les coûts bancaires eux sont élevés, faut payer pour avoir des chèques ! Concernant les cartes de crédits, elles tombent quasiment du ciel, je vous dit pas la facilité d'endettement.
En revanche on trouve du travail assez facilement mais... on peut le perdre facilement aussi, les acquis du travail sont très médiocres. D'une manière générale la vie est plus sécuritaire qu'en France et les minorité cohabitent très bien. Enfin, si je trouve les québécois accueillants j'aurais aussi une tendance à leur trouver un certain manque de savoir vivre ce qui, à la longue, m'est exaspérant.
Tout ça pour dire (excusez le roman) qu'il n'y a pas de paradis. La France est sublime, on y mange bien et le niveau de culture, quoi qu'on en dise n'est pas mauvais. Quant au travail, il est pas non plus inexistant, tout dépend du domaine. Ici j'ai passé un petit diplôme d'aéronautique, secteur qui semble bien aller présentement en France et dont j'attends peut-être un peu trop.
Dans tous les cas, il me semble qu'on ne rentre pas en France parce qu'il nous semble que c'est le temps, on y rentre pour une raison précise. Moi c'est la famille et la nostalgie (quels chateaux et quelles cathédrales) c'est d'ailleurs surement le cas de la majorité d'entre nous. Pour la réintégration il nous suffira de ne pas faire nos maudits étrangers en comparant toujours le pays natal à la terre d'acceuil...
On ne savait pas à quoi s'attendre en partant, au moins le retour ne se fait pas en terre inconnue. Ce qui m'inquiète beaucoup c'est la prise en charge sociale: quelle couverture en cas de problème de santé en attendant d'embarquer sur la sécu ? Je crois bien que je fais partis des cas pour lesquels rien est prévu... Anyway!
Courage à tous et à toutes. Que le retour vous soit doux...même s'il est un peu compliqué.
Franck71
Après avoir lu tous ces commentaires, ça prend un moment avant de se remettre les idées en place... Je suis franco-canadien et le retour pour la france est programmé pour le mois de juin. C'est curieux... Je suis d'accord avec tous les commentaires.
Je me sens tellement québécois, que mon retour sera très certainement une nouvelle immigration. Évidemment je crains moi aussi la mentalité étroite du marché du travail en France, ici c'est finalement assez simple, on vous fait confiance et on vous donne une chance, à vous de faire vos preuves. En revanche, c'est deux semaines de vacances par an, trois au bout de cinq années et si vous perdez votre emploi faut repartir de zéro. Le salaire minimum est imposé, et pour ce qui est du coût de la vie, s'il faisait bien mon affaire voilà cinq ans à mon arrivée, j'ai bien changé d'avis depuis. Quand je compare mes frais de commandes à celle de mes parents, je grince des dents. La qualité des produits c'est pas vraiment ça. Un exemple un peu bête mais de la vraie vie: les biscuits. Franchement ils coûtent les yeux de la tête et sont quelconques. Le permis de conduire qu'on doit payer tous les ans, l'immatriculation du véhicule idem (une année j'ai eu un retard d'une semaine, la police qui est partout m'a arrêté: 400 dollars!), les soins/santé j'en parle pas. Des pneus d'hiver, d'été... Par contre trouver un logement est assez simple si votre crédit est bon (votre état financier) mais les ossatures en bois avec plaque de gypse(Ba13 français) c'est de la mer... On vit avec ses voisins. Ici la mode est au home cinema je vous dit pas les guerres que j'ai mené. Ils y ont goûté au maudit français. L'accès à la propriété est simple aussi, là encore un bon crédit et une stabilité professionnelle de six mois vous ouvrent des perspectives. Les coûts bancaires eux sont élevés, faut payer pour avoir des chèques ! Concernant les cartes de crédits, elles tombent quasiment du ciel, je vous dit pas la facilité d'endettement.
En revanche on trouve du travail assez facilement mais... on peut le perdre facilement aussi, les acquis du travail sont très médiocres. D'une manière générale la vie est plus sécuritaire qu'en France et les minorité cohabitent très bien. Enfin, si je trouve les québécois accueillants j'aurais aussi une tendance à leur trouver un certain manque de savoir vivre ce qui, à la longue, m'est exaspérant.
Tout ça pour dire (excusez le roman) qu'il n'y a pas de paradis. La France est sublime, on y mange bien et le niveau de culture, quoi qu'on en dise n'est pas mauvais. Quant au travail, il est pas non plus inexistant, tout dépend du domaine. Ici j'ai passé un petit diplôme d'aéronautique, secteur qui semble bien aller présentement en France et dont j'attends peut-être un peu trop.
Dans tous les cas, il me semble qu'on ne rentre pas en France parce qu'il nous semble que c'est le temps, on y rentre pour une raison précise. Moi c'est la famille et la nostalgie (quels chateaux et quelles cathédrales) c'est d'ailleurs surement le cas de la majorité d'entre nous. Pour la réintégration il nous suffira de ne pas faire nos maudits étrangers en comparant toujours le pays natal à la terre d'acceuil...
On ne savait pas à quoi s'attendre en partant, au moins le retour ne se fait pas en terre inconnue. Ce qui m'inquiète beaucoup c'est la prise en charge sociale: quelle couverture en cas de problème de santé en attendant d'embarquer sur la sécu ? Je crois bien que je fais partis des cas pour lesquels rien est prévu... Anyway!
Courage à tous et à toutes. Que le retour vous soit doux...même s'il est un peu compliqué.
Franck71
Chris 94
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tor
24 nov. 2014 à 14:25
24 nov. 2014 à 14:25
Bonjour,
Il devrait y avoir un organisme ?..
A notre époque où tout le monde hurle contre les impôts, les fonctionnaires trop nombreux, les obligations administratives et les organismes en charge du moindre cas, où le Canada et les USA "montrent l'exemple" de la supposée liberté sans trop de taxes, sans procédures sérieuses de prise de poste ou de licenciement, il est peu probable qu'on crée un organisme spécifique.
Quant à l'emploi clé en main, alors que l'économie actuelle s'améliore de jour en jour comme en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Italie ou en France, que les Anglais inventent le contrat de travail sans travail et les Allemands créent les "mini-jobs", envisage plutôt de prendre ta retraite tout de suite... :-(
Bonjour,
Pour ma part, je suis française et j'ai vécu 14 ans au Québec. Je suis de retour en France depuis 5 ans à Nantes, région où une partie de ma famille est venue s'installer.
Et bien je dois vous dire que je suis déçue par la France. Je ne pensais pas que la réintégration serait aussi difficile. Les gens sont très individualistes et les employeurs très frileux des profils comme le mien. J'ai des diplômes universitaires québécois et de l'expérience québécoise et bien cela ne les intéresse pas. Je pense que ça leur fait peur. Depuis 5 ans, je végète entre CDD, chômage, salaire précaire et depuis peu RSA. Jamais je n'aurais cru avec un BAC +5 être au RSA. Quand j'envoie un CV pour un boulot alimentaire, on me dit que je n'ai pas le diplôme approprié, l'expérience et que l'employeur ne sera pas intéressé. En fait, j'ai remarqué qu'en France, si tu as un bon diplôme et que tu es incompétent, tu es engagé puisqu'ils se moquent de tes compétences. Eux ils veulent le mouton à 5 pattes.
En France, tu peux crever la gueule ouverte tout le monde s'en fout. Les gens sont tellement individualistes et coincés. C'est triste à dire car la France est un beau pays avec des ressources.
Je vais sûrement devoir repartir au Canada car je ne trouve pas de travail ici. Voilà la triste réalité pour certains expatriés comme moi.
Pour ma part, je suis française et j'ai vécu 14 ans au Québec. Je suis de retour en France depuis 5 ans à Nantes, région où une partie de ma famille est venue s'installer.
Et bien je dois vous dire que je suis déçue par la France. Je ne pensais pas que la réintégration serait aussi difficile. Les gens sont très individualistes et les employeurs très frileux des profils comme le mien. J'ai des diplômes universitaires québécois et de l'expérience québécoise et bien cela ne les intéresse pas. Je pense que ça leur fait peur. Depuis 5 ans, je végète entre CDD, chômage, salaire précaire et depuis peu RSA. Jamais je n'aurais cru avec un BAC +5 être au RSA. Quand j'envoie un CV pour un boulot alimentaire, on me dit que je n'ai pas le diplôme approprié, l'expérience et que l'employeur ne sera pas intéressé. En fait, j'ai remarqué qu'en France, si tu as un bon diplôme et que tu es incompétent, tu es engagé puisqu'ils se moquent de tes compétences. Eux ils veulent le mouton à 5 pattes.
En France, tu peux crever la gueule ouverte tout le monde s'en fout. Les gens sont tellement individualistes et coincés. C'est triste à dire car la France est un beau pays avec des ressources.
Je vais sûrement devoir repartir au Canada car je ne trouve pas de travail ici. Voilà la triste réalité pour certains expatriés comme moi.
Chris 94
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29 sept. 2013 à 11:27
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Bonjour,
Pensais-tu que le fait d'avoir fait des études au Québec était un plus par rapport aux études locales ? Les gens qui sont restés risquent le chômage, au nom de quel principe en aurais-tu été protégée ?
Pour les boulots qualifiés, le patronat français a décidé sans les années 70-80 qu'il n'a pas à former son personnel, que c'est le rôle de l'Education Nationale ! Il a peu à peu imposer le diplôme comme critère. L'Etat a suivi... Depuis peu, la situation évolue doucement (apparition de la VAE, "écoles" patronales à nouveau...) mais le diplôme est lourdement ancré.
Quant aux professions alimentaires, présente-toi dans la restauration/hôtellerie ou comme en boucherie... Il y a du taf... En boucherie, l'apprenti peut-être très bien payé et connaitre des avantages en nature conséquent. Dans l'autre branche, c'est moins sur.
La triste réalité des expats comme toi est celle de tous les jours des Français !..
Pensais-tu que le fait d'avoir fait des études au Québec était un plus par rapport aux études locales ? Les gens qui sont restés risquent le chômage, au nom de quel principe en aurais-tu été protégée ?
Pour les boulots qualifiés, le patronat français a décidé sans les années 70-80 qu'il n'a pas à former son personnel, que c'est le rôle de l'Education Nationale ! Il a peu à peu imposer le diplôme comme critère. L'Etat a suivi... Depuis peu, la situation évolue doucement (apparition de la VAE, "écoles" patronales à nouveau...) mais le diplôme est lourdement ancré.
Quant aux professions alimentaires, présente-toi dans la restauration/hôtellerie ou comme en boucherie... Il y a du taf... En boucherie, l'apprenti peut-être très bien payé et connaitre des avantages en nature conséquent. Dans l'autre branche, c'est moins sur.
La triste réalité des expats comme toi est celle de tous les jours des Français !..
ThierryMtl
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3 janvier 2017
30 juil. 2014 à 05:42
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Tout à fait d'accord avec Chris 94. Le statut de "retour" au pays natal ne te donne aucun droit supplémentaire par rapport aux français diplômés qui sont restés sur place et qui sont "encore" au chômage.
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alexfenot
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7 juil. 2015 à 17:05
7 juil. 2015 à 17:05
Je vis a Miami depuis 8 ans . Je souhaitais l'annee derniere rentrer en france avec ma femme et mes 2 enfants. tres Mauvaise idee !!!!! je suis rentrer en avance afin de faire des entretiens pour mon travail. Pas de probleme de ce cote la dans ma branche. En revanche la ou ca se complique c est que pour ouvrir un compte en banque on vous demande une adresse. j en avais pas . j avais louer un appartement par airb&b pour 2 mois donc pas de facture a mon nom . donc pas de compte en banque , a 43 ans demander a un pote qu il me fasse une lettre d heergement est assez humiliant. mais le pire reste a venir, louer un appartement est mission impossible. pas de revenu d imposition en france, pas de fiche de salaire et meme avec un contrat de travail signe par mon employeur , je n ai pas trouve une agence immobiliere qui acceptais mon dossier , et j en ai fait un paquet a paris. Aucun proprietaire n a accepter de me louer son bien sans une caution de un an de loyer. Je suis chef d entreprise a miami je reseemble pas vraiment a un etudiant sans le sous. donc apres 2 mois de galere ,j ai decider de repartir a miami . J ai ecrit a plusieurs personalite politiques en leur demandant une structure pour les gens qui veulent rentrer en France mais la rien. Ils s en foutent. donc voila de retour aux USA meme si nous revons de rentrer en france et d ouvrir un resto sur paris, nous sommes condamne a rester ici.
Bonjour a tous,
je vois , en majorite, beaucoup de personne qui sont expat au Quebec donc je me sens un peu comme un cas isole car je suis actuellement en Allemagne depuis 15ans et souhait rentrer au pays. Mes 2 fils sont maintenant grands et on se retrouve comme 2 vieux avec ma femme donc pourquoi pas rentrer: j'ai la chance d'avoir un emploie qui ne necessite pas d'habiter dans un pays particulier donce je peux me rendre meme en Italie.
Nous savons que ca va etre un gros challenge de rentrer mais je ne me suis jamais senti chez moi en Allemagne, la vie social reste tres axe autour de la famille donc quand tu n'as personne et ben ....
Je vous passe les details sur la gastronomie et un climat aussi dure que les gens. Ca reste malgres tout un tres beau pays et je ne regrette pas mon epoque ici.
Le gros avantage pour nous, c'est que je viens d'un pays de la zone EU donc les demarches pour la sante, retraite et chomage sont facilites et je ne perds pas mes droits et meme tout ces annees vont compter
A + ... dans les Cevennes
je vois , en majorite, beaucoup de personne qui sont expat au Quebec donc je me sens un peu comme un cas isole car je suis actuellement en Allemagne depuis 15ans et souhait rentrer au pays. Mes 2 fils sont maintenant grands et on se retrouve comme 2 vieux avec ma femme donc pourquoi pas rentrer: j'ai la chance d'avoir un emploie qui ne necessite pas d'habiter dans un pays particulier donce je peux me rendre meme en Italie.
Nous savons que ca va etre un gros challenge de rentrer mais je ne me suis jamais senti chez moi en Allemagne, la vie social reste tres axe autour de la famille donc quand tu n'as personne et ben ....
Je vous passe les details sur la gastronomie et un climat aussi dure que les gens. Ca reste malgres tout un tres beau pays et je ne regrette pas mon epoque ici.
Le gros avantage pour nous, c'est que je viens d'un pays de la zone EU donc les demarches pour la sante, retraite et chomage sont facilites et je ne perds pas mes droits et meme tout ces annees vont compter
A + ... dans les Cevennes
Dianaquebec
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dimanche 15 octobre 2017
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15 octobre 2017
15 oct. 2017 à 21:33
15 oct. 2017 à 21:33
Bonjour a tous,
Je ne suis pas française, je suis colombo-canadienne mais mon conjoint et mon fils le sont. J adore la France et je garde un très beau souvenir de ce magnifique pays, car je suis venue en étant plus jeune comme jeune fille au pair pour apprendre le français.
J ai rencontré mon mari a Montréal il y a 8 ans. Depuis que l on est ensemble on a toujours rêvé de rentrer un jour en France pour y vivre et la naissance de notre enfant a accéléré cette décision.
Le désir de revoir les paysages,la bonne table, la famille et la culture était plus grand que de rester a Montréal ou on avait de situations correctes mais on n en pouvais plus du climat et la solitude. L envie d offrir a notre enfant l opportunité de connaître et de grandir en France était très forte.
Et nous voilà en France depuis environ 5 semaines. Gros choc culturel, de démarches administratives interminables, mais un climat marveilleux, une bouffe d exception et la compagnie de la famille. Notre fils connais enfin sa famille et il est tellement heureux de les voir! Ça nous comble!
Malgré tout ça nous pouvons pas nous empêcher d angoisser pour l avenir. Mon conjoint parle déjà de rentrer a Montréal, ( il a trouvé un travail en intérim pour 6 mois que lui fait déprimer!)j aimerai nous donner au moin 1 an pour décider.
La vie active me manque, je ne peux pas travailler car j au un visa visiteur. On se mariera au mois de décembre ( si la mairie le veux!) car encore beaucoup de démarches administratives pour déposer le dossier de mariage.
Je déprime un peu car c est pas évident de recommencer a zéro. Je suis avec mon enfant, je suis heureuse, je lui apprends l espagnol tous les jours, je lui offre une année sabbatique car de toutes les façons, c est quoi une année dans une vie?
Mais je ne peux pas m empêcher d angoisser et de penser a l avenir.
J aimerai connaître des témoignages de gens qui sont rentrés en France et qui sont restés.
J aimerai aussi avoir de conseilles ou des avis.
Merci a tous et désolé pour le roman.
Je ne suis pas française, je suis colombo-canadienne mais mon conjoint et mon fils le sont. J adore la France et je garde un très beau souvenir de ce magnifique pays, car je suis venue en étant plus jeune comme jeune fille au pair pour apprendre le français.
J ai rencontré mon mari a Montréal il y a 8 ans. Depuis que l on est ensemble on a toujours rêvé de rentrer un jour en France pour y vivre et la naissance de notre enfant a accéléré cette décision.
Le désir de revoir les paysages,la bonne table, la famille et la culture était plus grand que de rester a Montréal ou on avait de situations correctes mais on n en pouvais plus du climat et la solitude. L envie d offrir a notre enfant l opportunité de connaître et de grandir en France était très forte.
Et nous voilà en France depuis environ 5 semaines. Gros choc culturel, de démarches administratives interminables, mais un climat marveilleux, une bouffe d exception et la compagnie de la famille. Notre fils connais enfin sa famille et il est tellement heureux de les voir! Ça nous comble!
Malgré tout ça nous pouvons pas nous empêcher d angoisser pour l avenir. Mon conjoint parle déjà de rentrer a Montréal, ( il a trouvé un travail en intérim pour 6 mois que lui fait déprimer!)j aimerai nous donner au moin 1 an pour décider.
La vie active me manque, je ne peux pas travailler car j au un visa visiteur. On se mariera au mois de décembre ( si la mairie le veux!) car encore beaucoup de démarches administratives pour déposer le dossier de mariage.
Je déprime un peu car c est pas évident de recommencer a zéro. Je suis avec mon enfant, je suis heureuse, je lui apprends l espagnol tous les jours, je lui offre une année sabbatique car de toutes les façons, c est quoi une année dans une vie?
Mais je ne peux pas m empêcher d angoisser et de penser a l avenir.
J aimerai connaître des témoignages de gens qui sont rentrés en France et qui sont restés.
J aimerai aussi avoir de conseilles ou des avis.
Merci a tous et désolé pour le roman.
19 févr. 2014 à 21:02
J'ai exactement le même problème, je me suis marié avec une québécoise et après 10ans au Québec, la France me manque, ma famille, le paysage, je vivais en Dordogne et le pays me manque tellement, hélas ma femme ne veut rien savoir de la France, pour elle, elle étoufferait la bas et la mentalité n'est pas la même. Perso, je n'aurais jamais cru vouloir revenir au pays mais après tant d'échec au Québec malgré ma maîtrise en marketing non reconnue, je fais des Jobs sous payées et j'en ai marre de bosser dans des shops.
Je suis très partagé mais je ne souhaite pas divorcé après même pas un an de mariage, je suis vraiment mal, alors me résigner à rester? Ma femme me dit qu'elle s'en voudrait en plus que je ne puisse pas voir souvent ma famille et je risque de le regretter a moyen terme car a 38ans, mes parents vieillissent et les gens ne sont pas éternels.
Quelle angoisse !!!
20 févr. 2014 à 10:08
Je comprends tout à fait ton angoisse.
J'ai 37 ans et je suis revenue en France il y a 5 ans après avoir vécu 14 ans à Montréal. J'étais en couple mais j'ai décidé de me séparer et de faire le grand saut du retour.
Aujourd'hui, je le regrette car la mentalité en France n'est pas facile quand tu as vécu plus de 10 ans au Québec. J'ai des diplômes québécois qui ne sont malheureusement pas reconnus en France tout comme les Français qui ont des diplômes de France et ne sont pas reconnus au Québec. Je connais des québécois qui y sont installés depuis plus de 10 ans. Eux aussi n'ont pas trouvé de travail avec leurs diplômes québécois sauf en informatique et ont décidé d'entreprendre une nouvelle formation. Il existe des accords entre la France et le Québec mais cela reste purement politique.
Je vis à Nantes qui n'est pas ma région d'origine et tout est cadenassé ici. Impossible de trouver du travail en communication si tu n'es pas né dans la région et si tu n'as pas les diplômes des écoles nantaises. Je végète depuis 5 ans à faire des petits contrats. J'en ai marre. J'ai toujours réussi à m'en sortir au Québec. Pas facile au début mais j'y étais arrivée avec persévérance. On te donne ta chance là-bas. On se fie à tes compétences. Pas comme en France. Je suis en train de réfléchir à changer de région et voire même revenir à Montréal. Je ne suis pas revenue en France pour être une assistée.
Après, je comprends que tu aies le mal du pays et que ta région te manque.
A toi de voir ce que ton coeur te dicte.
Bon courage.
15 août 2017 à 12:30
J'ai exactement vécu le même parcours que toi avec un peu moins d'années de vie au Québec.
Peux-tu me dire si tu as finalement refait le Grand saut, où finalement tu te trouve en 2017 et si tu es contente de ton choix?
Merci beaucoup