Comment définir exactement la notion "vivre bio"?
Résolu
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86 réponses
Bonjour tout le monde
Je voudrais rebondir sur ce que je viens de lire concernant "le coût du vivre bio".
Il est effectivement indéniable que les produits étiquetés bio sont plus chers que les autres et que c'est loin d'être à la portée de la bourse du tout un chacun.
Cependant, avoir un comportement responsable ne se limite pas à consommer des fruits et légumes deux fois plus chers que les autres et à faire un gros chèque pour avoir bonne conscience. On peut agir autrement : on peut penser à éteindre la lumière quand on quitte une pièce, couper l'eau pendant qu'on se savonne les mains, utiliser l'eau de lavage de la salade pour arroser les plantes... C'est écologique et économique...; et pourtant c'est simplissime...
Pour ma part, je crois que le "vivre bio" c'est aussi essayer de ne pas utiliser les produits polluants. Pour un budget situé entre 10 et 15 euros, on peut faire soi même tous les produits ménagers dont on a besoin au quotidien. Avec un sachet de noix de lavage, un litre de vinaigre blanc, un sachet de bicarbonate de soude et un citron, je fais ma lessive, mon ménage complet (sols compris) et ma vaisselle pendant plusieurs mois. C'est sympa à faire et surtout c'est beaucoup moins polluant et cher que les 7 ou 8 produits que j'aurais du acheter en magasin; sans compter que je mets tout ça dans les emballage vides que je garde ou récupère. Je pense sincèrement que le "faire soi même" est une des réponses. C'est la même chose pour les produits de la salle de bain.
Comme je l'ai dit précédemment, c'est un geste + un geste.....
Je suis ravie de pouvoir rencontrer des gens qui s’intéressent aussi à cette question et si vous avez des idées pour les petits gestes du quotidien : je suis preneuse!!
Bonne journée à tous!
Je voudrais rebondir sur ce que je viens de lire concernant "le coût du vivre bio".
Il est effectivement indéniable que les produits étiquetés bio sont plus chers que les autres et que c'est loin d'être à la portée de la bourse du tout un chacun.
Cependant, avoir un comportement responsable ne se limite pas à consommer des fruits et légumes deux fois plus chers que les autres et à faire un gros chèque pour avoir bonne conscience. On peut agir autrement : on peut penser à éteindre la lumière quand on quitte une pièce, couper l'eau pendant qu'on se savonne les mains, utiliser l'eau de lavage de la salade pour arroser les plantes... C'est écologique et économique...; et pourtant c'est simplissime...
Pour ma part, je crois que le "vivre bio" c'est aussi essayer de ne pas utiliser les produits polluants. Pour un budget situé entre 10 et 15 euros, on peut faire soi même tous les produits ménagers dont on a besoin au quotidien. Avec un sachet de noix de lavage, un litre de vinaigre blanc, un sachet de bicarbonate de soude et un citron, je fais ma lessive, mon ménage complet (sols compris) et ma vaisselle pendant plusieurs mois. C'est sympa à faire et surtout c'est beaucoup moins polluant et cher que les 7 ou 8 produits que j'aurais du acheter en magasin; sans compter que je mets tout ça dans les emballage vides que je garde ou récupère. Je pense sincèrement que le "faire soi même" est une des réponses. C'est la même chose pour les produits de la salle de bain.
Comme je l'ai dit précédemment, c'est un geste + un geste.....
Je suis ravie de pouvoir rencontrer des gens qui s’intéressent aussi à cette question et si vous avez des idées pour les petits gestes du quotidien : je suis preneuse!!
Bonne journée à tous!
On vivait bio il y a 40 ans quoique le terme n'existait pas. On était bio sans le savoir. Tout finissait dans le jardin, même la tinette des WC.
Serions nous prêt à un tel retour? Je n'en suis pas sûr.
On se levait avec le givre sur les carreaux, nos besoins naturels étaient assouvis sous des températures négatives. Pas de douche et un bain par semaine dans le bac en zinc à côté du fourneau de la cuisine.
On ne gaspillait rien. Il n'y avait pas de traitement des déchets domestiques. Les bouteilles (les verres) servaient à aller chercher de l'eau à la source, à conditionner les bière et limonade maison.
Il n'y avait qu'une chaine à la TV quand celle-ci voulait bien fonctionner. On lisait beaucoup sous nos ampoules de 40 watts. Notre luxe était le "tourne-disque" qui diffusait ce que nous pensions être les tubes à la mode.
Etions nous plus malheureux que maintenant? Non, absolument pas!
Nous savions nous réjouir de petites choses, de petits riens. Nous étions bio sans le savoir!
Marc, Merci...pour avoir travaillé dans la chimie industrielle depuis 1984, je peux vous dire que "l'écologie" est à prendre avec des pincettes comme dans l'industrie Nucléaire... juste un exemple : dans une des boites où j'ai travaillé, malgré l'installation d'une station d'épuration des effluents, plus de 800 Kg de polluants étaient rejetés chaque jours dans le cours d'eau le plus proche... cours d'eau dans lequel des gens pratiquaient la pèche...pour se nourrir ! No Comment !
Bernard Sicard OUI .. La Bonne époque , ON avait presque RIEN , mais plus heureux que nos petit enfant , qui son noyés pas la technologie ...
Vivre BOI ... Hum difficile , il est Vrai que les Fruits ou Légumes du jardin c'est Très bien ....
Pour ceux du commerce ATTENTION à l'arnaque ...
PS / : à Marseille j'ai vu des commerces BIO , livré pas les Annavaux ! centre industriel de la culture intensive ! ( engrais chimique et autres ....).
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Bonjour,
Vivre bio, est certes un mode de vie individuel légitime qui, vu localement, tend à respecter l'environnement. Mais à l'échelle du collectif et de la planète, vivre bio n'est pas la somme des modes de vie bio de tout un chacun, et nous serons toujours très loin du compte concernant le respect de la santé des êtres vivants tant que les volontés politiques ne mettrons pas tous les moyens en oeuvre pour y accéder !
Nous commençons timidement à faire le tri des substances CMR (Cancérigène Mutagène Reprotoxique) dans lesquelles nous baignons dans notre quotidien (souvent clos). Mais la tâche est insuffisante et de longue haleine, il y aurait encore de nombreuses révolutions à s'atteler...
Quand nous constatons de plus en plus d'aberrations chromosomiques d'animaux sauvages, le changement de sexe chez les poissons, les scandales à la dioxine de plus en plus nombreux, boues rouges en Hongrie, le cancer qui flambe, les cancers chez les nouveaux-nés qui se multiplient, les maladies rares et chroniques qui explosent, et j'en passe tellement les exemples édifiants sont nombreux etc...
Le développement durable d'accord mais optimisé en s'assurant d'éviter les dégâts environnemnentaux collatéraux. Les ampoules à économie d'énergie citées par Frédéric Soufflet, et dont il a été prouvé les inconvénients (et non les moindres) sont d'ailleurs un bon exemple de fourvoiement dans le respect du vivant !
Nous sommes loin du compte pour la protection de la santé du vivant notamment celle de l'être humain !
Bonjour Valérie. Pour répondre à ta question, à mon humble niveau, et comme je l'ai dit le 30 janvier, je tente de limiter mon impact sur l'environnement. J'ai réalisé un jardin totalement "bio" ; cela m'a pris pas mal d'années pour obtenir ce fragile équilibre. Au début, rien ne marche mais avec du temps et surtout beaucoup de patience, on obtient des résultats. Pour ce faire, j'ai aboli progressivement : les engrais, les pesticides, la monoculture et les arrosages massifs. Je le ai remplacé par le compostage, l'utilisation des auxiliaires au jardin (insectes utiles et oiseaux), la méthode des cultures associées et le binage. Aujourd'hui, j'ai un petit jardin qui vit sans se soucier de ma présence et même les oiseaux ne fuit plus quand j'y travaille. BON WEEK-END
Oui, privilégier l'alimentation et la culture bio (si vous avez un jardin par exemple), utiliser des produits (nettoyants, etc) bio, vêtemens bio, les modes de transport éco-citoyen, le tri et le recyclage des déchets - en bref, tout ce que vous citez dans vos réponses.
Comme décrit très justement par Bruno et Dominique, vivre bio est un tout. Si je n'achète que des aliments bio mais que je les transporte dans ma limousine qui brûle 10 l aux cent (non, rassurez-vous, la mienne c'est la moitié, et encore !), dans des sachets en plastique dont les dauphins et tortues marines feront les frais lorsqu'ils auront rejoint la mer, que j'allume ma clim car il fait déjà plus de 23°C chez moi, etc etc, alors là c'est la pire des attitudes "bio". On adopte ce genre de comportement non pas pour soi, mais pour la planète que nous lèguerons à nos descendants. Il paraît déjà tard, très tard, mais si rien n'est fait alors tout espoir sera compromis pour longtemps.
Je pense qu'il faut faire attention à notre façon de consommer, de recycler,d'acheter....il est vrai qu'une personne qui habite en ville n'a pas forcement un jardin.....l'alimentation "bio" est plus chère que les autres...Je pense que les fabriquants devraient revoir les emballages, remettre les bouteilles à rendre....permettre le tri sélectif plus accessible.....il y a plein de choses à faire, il faut juste motiver la population, à l'école (primaire) c'est un sujet qui est travaillé, sensibilisons les plus jeunes à défaut des plus vieux !!!!
vivre bio, c'est être conscient que nous ne pouvons continuer à polluer.
c'est vivre différemment.
J'ai un petit-fils il y a quelques années, nous achetions des jus de fruits et ne faisions pas très attention et lui s'est mis à changer les bouteilles dans le caddy parce qu'il nous a lu les étiquettes "pur jus de fruits", sans colorants, sans conservateurs.
Moi aussi j'aimerais bien qu'ils remettent les bouteilles en verre que l'on rend.
Nous avons la chance d'avoir un petit jardin, et mon mari ne met jamais de produits chimiques. Vivre bio c'est être responsables sans exagérer la paranoïa.
Surtout faire le tri sélectif, c'est un réflexe citoyen
Point par point :
- Type de nourriture : saine, équilibrée, diététique. À force de manger BIO (à base de bouillie bordelaise), tout aseptisé on aura vite fait de ne plus avoir de défense, tout en ayant payé le double ou le triple.
- Type d'énergie : solaire, éolienne dans le futur, électrique actuellement (mais modérément), chauffage à 19 degrés, eau chaude à 45 degrés, bois dans la cheminée pour l'appoint, etc... Ampoules basse énergie (de qualité), diminuer les déperditions
- Type de locomotion : les jambes, le vélo, les transports en commun. Plus tard les voitures électriques diesel, après les hybrides diesel.
- Type de comportement quotidien : recyclage à fond, tri sélectif, bref, le civisme...
Personnellement, je pratique ces principes depuis 40 ans... La définition ?
Vivre mieux pour soi-même et pour la société.
Vivre-Bio.com ?... c'est vivre responsable, citoyen, conscient de notre impact sur l'environnement...
J'aime beaucoup la définition donnée par Renée Gibert... mais pour les bouteilles en verre (dont j'étais partisant), la question du poids, donc du transport, se pose ainsi : moins de produit pour autant de pollution de transport ?...
Tout est question de rapport... poids/produit, pollution/"gain environnemental"...
Allez, bon courrage à tous dans vos efforts, mais réfléchissez à deux fois avant de foncer tête baissée dans la Bio-Attitude...
(ex: une maison bois c'est c'est bien, c'est bio, sauf quand le bois vient d'europe centrale ou de plus loin...).
(ex: acheter du bio en grande surface, c'est faire le jeu de la "grande distribution"... plus de marge avec moins d'intermédiaire... mais le client ne gagne pas et le producteur n'est pas plus remercié de ses efforts).
J'aime beaucoup la définition donnée par Renée Gibert... mais pour les bouteilles en verre (dont j'étais partisant), la question du poids, donc du transport, se pose ainsi : moins de produit pour autant de pollution de transport ?...
Tout est question de rapport... poids/produit, pollution/"gain environnemental"...
Allez, bon courrage à tous dans vos efforts, mais réfléchissez à deux fois avant de foncer tête baissée dans la Bio-Attitude...
(ex: une maison bois c'est c'est bien, c'est bio, sauf quand le bois vient d'europe centrale ou de plus loin...).
(ex: acheter du bio en grande surface, c'est faire le jeu de la "grande distribution"... plus de marge avec moins d'intermédiaire... mais le client ne gagne pas et le producteur n'est pas plus remercié de ses efforts).
Le Bio, c'est uniquement du bon sens, mais le bon sens est hélàs en voie de disparition.
Le bon sens c'est avoir un logement en fonction du nombre de personnes y vivant, 90 m² pour 4 c'est excellent.
Le bon sens, c'est de ne pas prendre sa voiture pour faire moins d'un km, c'est de ne pas avoir de choses inutiles et polluantes, piscine, quad...
Pour ce qui est de l'alimentation, diminuer voir supprimer la consommation de viande, vous aurez fait un bon bout du chemin vers moins de pollution.
Les jus d'orange en bouteille, est-ce indispensable au quotidien ? Une fois de temps en temps, gardons le côté festif avec des choses que l'on apprécie d'autant plus, si elles sont rares.
Les énergies renouvelables, pourquoi pas ??? Mais si nous commençions par supprimer toutes les consommations superflues, éclairage public toute la nuit, maisons trop grandes, trop équipées (lave-vaisselle, séche-linge + tous les gadgets en tout genre).
Allez, on s'y met quand, à simplement devenir responsable et retrouver le bon sens de nos grands-parents ??? J'ai vraiment l'impression que c'est trop compliqué de faire simple aujourd'hui... car si ce n'est pas compliqué, cela ne peut en aucun cas être bien, pour certains...
Pour éviter quelques malentendus, regarder le petit livre:
Auteur: Pierre - Henri Gouyon
"Les harmonies de la Nature à l'épreuve de la biologie"
édition INRA 2001
(dans la collection : "Sciences en questions")
ce livre coûte environ 5€,
et il est d'une lecture très claire.
Acheter ce dont, on a reéellement besoin et pas plus (ne pas se créer de besoins superflus), Supprimer les emballages (acheter au détail, fruits, légumes, viande, fromage).
Surveiller sa consommation d'eau et d'électricité.
Triez évidemment. Quand je vois que certains se plaignent parce-que le ramassage n' a lieu qu'une semaine sur deux. Je viens de déménager dans un coin perdu. Pas de ramassage des recyclés ! Je trie dans des cartons que je descend au village quand je vais faire mes courses.
Maintenant que j'ai la chance de posséder un jardin et un verger, je cultive sans produits chimiques. Il faut accepter parfois d'avoir des fruits moins gros ou pas aussi jolis que ceux des supermarchés mais tellement meilleurs !
Même lorsque j'habitais en ville, j'achetais directement aux producteurs (sur le marché ou en vente directe en boutique).
Attention de ne pas acheter de produits bio ou pas qui viennent de très loin.
Utiliser des produits de ménage bio ou encore mieux les fabriquer (car les labels ne sont pas très exigeants, surtout l'européen)
VIVRE EN RESPECTANT LA NATURE NE COUTE PAS PLUS CHER. MEME, JE FAIS DES ECONOMIES (juste consommation, pas de coût de sur-emballage, meilleure santé...)
Bientôt, je vais rénover ma maison avec des produits naturels (bois certifié, isolants, peintures...) plus chers bien sûr mais meilleurs à respirer.
Ja vais acheter un vélo électrique (ça monte beaucoup) pour éviter de prendre la voiture chaque fois que j'aurai besoin de descendre au village.
Etre écolo, c'est une manière de vivre de chaque instant afin de préserver notre planète.
Etre écolo, c'est NE PAS APPAUVRIR LES PAYS DU SUD POUR NOUS NOURRIR.
Bientôt, je vais rénover
Vivre bio, c'est penser chaque acte de la vie quotidienne en fonction de son impact sur l'environnement et sur l'évolution du monde en général.
Ne rien gaspiller pour économiser nos ressources (eau, gaz, bois, pétrole, nourriture etc etc),
Consommer aussi "local" et bio que possible,
Tenter de polluer le moins possible (choix du transport, choix de produits emballés dans des matières recyclables, tri des déchets),
Jardiner sans produit phytosanitaire chimique ou toxique
J'en oublie certainement beaucoup....
Je pense que "vivre bio" est une question qui ramène directement au quotidien, c'est un petit geste (ne pas laisser couler l'eau quand on se brosse les dents....) + un autre (trier consciensieusement ses déchets....) + un autre (ne pas utiliser de produits chimiques, réutiliser des emballages...) qui font qu'on a au final un comportement responsabe.
Bonne idée Valérie d'avoir par votre contribution relancé le débat. Car c'est un sujet important qui nous concerne tous. Une fois encore: pas pour notre bénéfice direct, nous autres qui avons souvent dépassé la cinquantaine, mais pour les futurs locataires de cette planète afin qu'ils puissent s'épanouir. Je lis dans Courrier International de cette semaine un interview de Zygmunt Bauman, sociologue de 85 ans, qui malgré une vie tourmentée titre "La possibilité du bien ne meurt jamais". Et la possibilité d'une planète habitable ne meurt pas non plus, mais cela dépend de nous tous.