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naceo001
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dimanche 10 mars 2013
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11 mars 2013
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11 mars 2013 à 19:32
11 mars 2013 à 19:32
Bonjour
Je n'ai pas été directement concerné par ce drame.
Ce soir là, mes parents avaient réservé pour manger au Palmier pour fêter notre prochain retour sur la France. Nous avions passé 2 ans sur le territoire avec mon père, militaire dans l'armée de l'air. Quelques mois avant, nous avions rechapé mes soeurs et moi a la prise d'otage de Loyada et pour mes parents, le retour en France était une fête. Dans l'après midi, des copains de mon père l'ont persuadé de venir faire un barbecue chez l'un d'eux, dans Djibouti, a quelques centaines de mètres de là.
Dans la soirée nous avons entendu les 2 déflagrations et je me souviens encore de la réaction des hommes, tous militaire, ils nous ont fait rentré dans la maison précipitamment en nous expliquant fébrilement qu'il devait s'agir d'une explosion de gaz et sont partis en courant vers le lieu de l'attentat. Ils avaient , je pense reconnu le bruit.
Nous avions dans notre immeuble sur la base pour voisin un jeune couple avec 2 filles dont une en bas age dans sa poussette. ils étaient, ce soir là, au palmier en zinc. Ils ont tous réchappé a cette attentat et le lendemain, ce pere de famille nous a montré la poussette duquelle il avait retiré sa fille quelques instant avant les explosions, un éclat avait traversé la poussette a l'emplacement de la téte de sa fille.
Hélas toutes les histoires vécues ce soir là ne se sont pas terminées aussi bien et lorsque nous sommes rentrés en France le surlendemain avec la compagnie aérienne de l'armée, tout le fond de l'appareil était rempli de brancard, de familles décimés et de blessés en évacuation sanitaire.
Patrick Perez
Je n'ai pas été directement concerné par ce drame.
Ce soir là, mes parents avaient réservé pour manger au Palmier pour fêter notre prochain retour sur la France. Nous avions passé 2 ans sur le territoire avec mon père, militaire dans l'armée de l'air. Quelques mois avant, nous avions rechapé mes soeurs et moi a la prise d'otage de Loyada et pour mes parents, le retour en France était une fête. Dans l'après midi, des copains de mon père l'ont persuadé de venir faire un barbecue chez l'un d'eux, dans Djibouti, a quelques centaines de mètres de là.
Dans la soirée nous avons entendu les 2 déflagrations et je me souviens encore de la réaction des hommes, tous militaire, ils nous ont fait rentré dans la maison précipitamment en nous expliquant fébrilement qu'il devait s'agir d'une explosion de gaz et sont partis en courant vers le lieu de l'attentat. Ils avaient , je pense reconnu le bruit.
Nous avions dans notre immeuble sur la base pour voisin un jeune couple avec 2 filles dont une en bas age dans sa poussette. ils étaient, ce soir là, au palmier en zinc. Ils ont tous réchappé a cette attentat et le lendemain, ce pere de famille nous a montré la poussette duquelle il avait retiré sa fille quelques instant avant les explosions, un éclat avait traversé la poussette a l'emplacement de la téte de sa fille.
Hélas toutes les histoires vécues ce soir là ne se sont pas terminées aussi bien et lorsque nous sommes rentrés en France le surlendemain avec la compagnie aérienne de l'armée, tout le fond de l'appareil était rempli de brancard, de familles décimés et de blessés en évacuation sanitaire.
Patrick Perez
